vendredi 7 août 2015

JOSE CURA, ténor, 09/2013.

Le tissu vocal de José Cura est une magnifique terre de contrastes : fils de velours, soie et jute entrelacés, alliage puissant de l’imposant , de la légèreté et de la robustesse.
C’est aussi un volcan au magma généreux mais aux flancs alanguis, comme sous un soleil à son zénith.
Le parfum de ce chant est unique, dont chaque effluve, d’ambre et de lys mêlés, laisse la certitude d’une rencontre musicale remarquable.
L’émission est précise, le legato solide et le phrasé châtié.
Le Canio et l’Otello de José Cura demeurent gravés en moi.
Son Canio et le désespoir incommensurable dans les notes de son « Vesti la giubba ». Son Canio qui fait pleurer.
La saisissante musique de son Otello, dont la faiblesse intérieure n’a d’égale que sa force physique, dont la violence explosive côtoie une infinie tendresse. Interprétation troublante de justesse, de vérité.
Dans son chant -comme dans ses entretiens- José Cura est profondément authentique.

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- Dépôt SACD n°277418 -






























                                                 



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